On ne le dira jamais assez, mais le vélo c’est bon pour l’environnement et la santé. En effet, afin de lutter contre la sédentarité et son cortège de maladies chroniques, l’OMS prône une activité physique endurante d’au moins 150 minutes par semaine. En parallèle, les impacts environnementaux des transports routiers forts nombreux ne sont plus à démontrer. Et pour cause, il est un fait scientifiquement avéré que le flux routier a un impact sur la qualité de l’air, le dérèglement du climat, la pollution de l’eau et des sols sans oublier la perte de la biodiversité et la santé publique.
Dès lors, en milieu urbain, le vélo est le moyen de transport le plus rapide, le plus économique, le plus rentable pour l’économie de proximité mais aussi et surtout, celui qui offre le plus de liberté tout en étant une découverte du patrimoine culturel et historique du lieu où l’on circule.
Dès lors, comment ‘avoir la chaussette légère’, ‘chatouiller les pédales’ et ‘compter les pavés’ en toute sécurité ? Gros plan sur les bases de la sécurité à vélo.
Un vélo oui, mais bien équipé
Préférer un vélo selon ses besoins
La première des choses est de choisir un vélo qui soit adapté à sa taille, mais aussi à son usage. Vélo de ville, vélo tous chemins, vélo hollandais, vélo pliant ou encore vélo à assistance électrique notamment, mieux vaut en référer à un vélociste pour être guidé dans son choix.
Assurer son confort
Pour éviter de ‘descendre à la cave’, mieux vaut porter un casque de vélo de route pour homme ou pour femme. Même si un décret publié au Journal officiel du 22 décembre 2016 impose aux moins de douze ans depuis le 22 mars 2017 de porter un casque à vélo, il relève du bon sens qu’il soit plus qu’utile pour tous les membres de la tribu. Ce dispositif vise en effet à protéger la tête et réduire l’impact d’une chute en cas d’accident.
Le rétroviseur ne dispense certes pas d’un contrôle visuel direct, mais peut s’avérer être un plus. Autre élément assurant le confort notamment du passager, le siège enfant qui peut se fixer à l’avant ou à l’arrière du vélo selon les modèles et qui, dans tous les cas, doit respecter les limites de poids imposées par le modèle. Ensuite, les sacoches et/ou la remorque sont plus qu’utiles pour transporter ses courses par exemple sans faire d’efforts supplémentaires. Un boîtier contenant des rustines, une pompe évite de ‘faire connaissance avec la sorcière aux dents vertes’.
Pour finir, pour ‘pédaler dans l’huile’, le carter de chaîne protège la chaîne de la corrosion et évite de salir son pantalon. Des pinces à pantalon sont également une bonne option pour cela. Le pare-jupe lui évite aux vêtements de venir se coincer dans les rayons de la roue. Une cape de pluie spécialement conçue pour vélo permet de ne pas prendre l’eau.
Inutile donc de ‘saler la soupe’, chacun peut trouver les accessoires pour rouler commodément sur l’asphalte.
Éclairer pour être bien vu
Pour améliorer sa visibilité au regard des autres usagers de la route, le parfait cycliste dispose obligatoirement de catadioptres orange sur les roues avant et arrière, de réflecteurs orange dans les pédales, d’un réflecteur rouge à l’arrière au-dessus du feu rouge à l’arrière, de réflecteurs blancs à l’avant sous le guidon sans oublier le phare blanc ou jaune à l’avant.
Le port du gilet avec des bandes rétro-réfléchissantes est quant à lui OBLIGATOIRE de nuit, en cas de mauvaise visibilité et surtout hors agglomération. Même s’il est moche et qu’il ne va avec rien comme le dit Karl, il peut sauver des vies.
Un écarteur de danger – qui rappelle l’obligation de maintenir une distance d’un mètre et de 1.5 mètre hors agglomération aux voitures qui doublent – à l’arrière ou encore les brassards réfléchissants ne sont pas obligatoires, mais sont fortement conseillés pour tous les cyclistes.
S’assurer que le système de freinage est performant
Ensuite, les freins étant le système de sécurité première, ils doivent être réglés et agir de manière efficace sur les deux roues. En milieu urbain, les freins à tambour ou à disques sont plus efficaces par temps de pluie, ne demandent pas d’entretien et ne bloquent pas les roues.
Idem pour les pneus, qui doivent être gonflés à la bonne pression pour assurer une meilleure adhérence, un confort optimum et une diminution du risque de crevaison. D’ailleurs, il suffit de suivre les prescriptions du fabricant, car elle est tout bonnement indiquée sur le flanc du pneu.
Éviter le vol de son fidèle destrier
Suivre et respecter les panneaux de signalisation, veiller à acquérir les éléments de sécurité tout en adoptant les bonnes règles de conduite à vélo sont des gestes essentiels pour éviter de ‘se faire l'oignon’. Et parce que les vélos sont des objets qui se volent facilement, il convient de penser au marquage de son vélo. Sans oublier d’utiliser un antivol en U et d’accrocher de préférence son vélo à un point fixe comme du mobilier urbain, un arceau par le cadre et la roue avant, et ce, même si l’arrêt est de quelques minutes ! Chaque année 100 000 vélos sont volés, il serait dommage de se retrouver à pied …