Le bien-être au travail est dans toutes les bouches. Alors, en tant que salarié, lorsque l’enthousiasme des premières années de CDI n’est plus au rendez-vous, mieux vaut ne pas attendre le burn-out pour envisager de quitter son emploi. Pour cela, il existe un procédé spécifique nommé rupture conventionnelle.
Une volonté commune de séparation
Lors de votre embauche, vous avez signé un CDI qui par définition est un contrat de travail vous engageant pour une durée indéterminée. Or, tout comme dans une relation amoureuse, il se peut qu’au fil des années votre amour pour votre travail s’amoindrisse, notamment lors d’un manque de reconnaissance de la part de votre hiérarchie. Et il n’est pas rare que cette dernière aussi, ne soit plus satisfaite de votre travail ou ne peut tout simplement pas vous proposer un poste à responsabilités que attendiez tant.
C’est donc d’un commun accord que vous allez décider, après au minimum un entretien (obligatoire) voire plusieurs entretiens de recourir à une rupture conventionnelle. Durant ces entretiens, chaque partie exposera ces arguments et motivations. Et c’est lors de cet exposé qu’il faudra aussi aborder le sujet épineux de votre indemnité de rupture.
Négocier sa rupture conventionnelle
Quoiqu’il arrive sachez que l’administration française a prévu une indemnité minimum. Ne soyez donc pas trop « gourmand » au risque de froisser votre hiérarchie. Car l’avantage non négligeable, contrairement à la démission, de la rupture conventionnelle et qu’elle vous permet de bénéficier à la fois d’une indemnité de rupture mais également, si vous y êtes éligible, des allocations chômage de Pôle Emploi. Attention toutefois à bien respecter les procédures légales.
Une fois la rupture conventionnelle effective, vous recevrez votre certificat de travail, une attestation Pôle emploi et un solde de tout compte. Dernier conseil, prenez le temps d’étudier les secteurs qui embauchent avant de vous lancer dans une nouvelle aventure professionnelle et surtout soyez optimiste et ayez confiance en vous.