Derrière ces mots « barbares » se cache un objet qui joue un rôle important tout au long de l’année notamment lors des différentiels de températures comme un réchauffement ou encore un refroidissement.
Ses rôles sont simples. Il permet d’absorber en toute sécurité les oscillations, les vibrations mais aussi les coups de bélier, réduire les nuisances acoustiques – qu’elles soient d’origine mécaniques, hydrauliques ou bien thermiques – par exemple et ce, afin d’assurer le maintien entre certaines pièces.
Un compensateur de dilatation permet aussi aux structures d’être raccordées plus facilement et de faciliter leur maintenance. On en trouve généralement entre les sections d’un trottoir, au niveau d’un pont, d’une voie ferrée, au cœur d’un pipeline, au sein d’un navire mais aussi au niveau d’un système de canalisations.
Le cas précis d’un compensateur de dilatation de tuyauterie
Au vu des rôles joués par le compensateur de dilatation, il est donc un organe, un maillon essentiel et indispensable au sein d’une tuyauterie. Raisons pour lesquelles, en fonction de son usage, il est composé de manière différente.
Pour assurer les mouvements transversaux et angulaires, le compensateur de dilatation peut être en élastomère, métallique ou encore en textile. Toujours est-il que le soufflet est alors composé d’une série plus ou moins importantes de spires.
Les modèles de longueur et de diamètre différents sont conçus pour des températures de travail bien spécifiques. En effet, certains comme le compensateur de dilatation en caoutchouc – de longueur 95 mm – 265 mm, de diamètre nominal 32 mm – 600 mm – est plus adapté pour des températures de travail allant de -15°C à -115°C alors que le compensateur de dilatation en métal – de longueur 89 mm – 196 mm, de diamètre nominal 25 mm – 200 mm – semble tout indiqué pour des températures de travail allant de -10°C à – 480°C pour l’exemple.