Le nombre d’accident mortel en France est en augmentation depuis 2015. Malgré les campagnes de prévention par les autorités Françaises, environ 3500 personnes ont perdu la vie en 2015. La plus grande cause d’accident est l’alcool et les stupéfiants, la vitesse est seulement une cause d’aggravation des dommages causés. Il est évidemment nécessaire de procéder à un constat lorsqu’on est victime d’un accident de la route dans les 5 jours de l’accident. Cependant, depuis une dizaine d’année, le risque est que l’automobiliste ne soit pas assuré en raison de la forte augmentation des primes d’assurance et du permis à point qui accélère la perte du permis en cas d’infractions.
Quelles sont les démarches à accomplir lorsque l’un des protagonistes d’un accident n’est pas assuré ?
Tout d’abord, il convient d’en informer son assureur qui ne manquera pas de vous aiguiller dans les démarches à accomplir. L’assureur vous conseillera immanquablement d’aller au commissariat pour porter plainte. Il est également indispensable de se faire connaître auprès du fonds de garantie des victimes. Lorsqu’on est victime, il est parfois difficile de constituer un dossier et de réexpliquer son cas et son expérience malheureuse, il semble préférable de solliciter l’assistance d’un avocat pénaliste sur le secteur de Bobigny. Ce dernier sera votre interlocuteur privilégié pour faire valoir vos droits auprès de la justice.
Quelles sont les indemnités auxquelles vous aurez droit ?
L’avocat plaidera pour obtenir des indemnités pour tous les préjudices corporels et moraux. Il rassemblera toutes les preuves pour justifier des dommages subis et les fautes commises par l’autre automobiliste. Il est évident que si cet accident a été commis à l’étranger, il sera plus difficile pour l’avocat de constituer un dossier solide et d’engager la responsabilité de son auteur.
Il est important de savoir que le fonds de garantie répare financièrement le dommage subi par la victime sans attendre que l’auteur de l’infraction soit puni. Ce fonds sera subrogé dans les droits de la victime, une fois le paiement effectué. Il s’agit là d’un avantage non négligeable du système protecteur français.